Visionrama

« Nous détruisons le monde naturel dont dépend la survie humaine à une vitesse stupéfiante : Les forêts sont abattues, les marais drainés, les récifs coraliens arrachés, les terres agricoles érodées, salinisées, désertifiées, couvertes de béton. La pollution est généralisée – sources, ruisseaux, rivières, estuaires, mers et océans, l'air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, rien n'est épargné. Presque toutes les créatures portent des traces de produits chimiques agricoles ou industriels dans leur tissu, dont bon nombre sont cancérigènes ou mutagènes. Des dizaines de milliers d'espèces disparaissent chaque année, la couche d'ozone et le climat sont modifiés, le champ magnétique altéré »
Teddy Golsmith "une vision écologique du monde" 


«La terre agonise», pourtant comme si nous n’étions pas physiquement liés à son destin nous ne parvenons pas à changer "de cap", chose que nous ferions tout a fait naturellement s'il s'agissait de notre propre agonie.
 Force est de constater que l'écologie est aujourd'hui encore envisagée sur la base d'une analyse coûts/bénéfices avec une distance et un détachement tout scientifique.
La solution adoptée à Copenhague pour résoudre le réchauffement global est très significative : Le développement d'un marché du CO2, le "cap and trade" s'est imposé grâce au lobbying desinstitutions financières Américaine les plus puissantes  telles que Goldman and Sachs.
Après les hedges funds, les subprimes, l'épopée de la plus belle bulle financière  de tous les temps est en marche.
Voir le documentaire suivant, très pédagogique et humoristique
http://ecoloinfo.com/2009/12/01/the-story-of-cap-and-trade-pourquoi-on-ne-peut-resoudre-un-probleme-avec-la-logique-qui-l%E2%80%99a-cree/ 
 En réponse à cet "hors sujet", Evo Morales , président de la Bolivie lance quelques jours plus tard la "CONFÉRENCE MONDIALE DES PEUPLES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LES DROITS DE LA TERRE MÈRE" 
http://www.cadtm.org/Conference-mondiale-des-Peuples


La notion de "terre Mère" est très présente en Amérique du sud. Elle porte en elle cette charge affective qui semble être un passage obligé à l'établissement d'une véritable réforme écologique du monde.
 Si en Europe notre environnement est relativement épargné pour des raisons de règlementation et de coûts de production, ce n'est le cas en Amazonie ou il faut le rappeler toutes les 4 secondes, l'équivalent d'un terrain de football de forêt primaire disparait.
http://lsjinfo.free.fr/barla/bresil/amazonie_deforestation.pdf
Ainsi, à mesure que les mouvements indigènes et altermondialistes grossissent à travers le développement de l'alliance des pays de l'ALBA ou du "forum social mondial"- l'antithese du "forum économique mondial" de Davos -
.http://www.cadtm.org/Le-rebond-du-Forum-social-mondial


cette vision chtonienne du monde se démocratise laissant entrevoir qu'effectivement
"un autre monde est possible¨ 
Et si l’on considère l’histoire de l’humanité, notre conception de la terre et de l’univers en tant que réalités physiques séparées de nous est propre à notre culture occidentale..
Aussi bien les découvertes scientifiques les plus modernes que les traditions les plus anciennes nous révèlent une réalité toute autre.




1Vision Chtonienne




Pour les kogis, la dernière ethnie précolombienne vivant dans la Sierra Nevada en Colombie, l’agonie de la terre est leur propre agonie, la compassion qu'ils éprouvent à son égard est aussi réelle que celle que l'on pourrait éprouver pour un être vivant.
Il en est de même pour chaque animal qu’ils tuent. A tel point qu’ils pratiquent un rituel pour le remercier de s’être offert à eux comme eux s’offriront aussi un jour à l'écosystème.


Selon ces traditions, nous n'héritons pas de la terre de nos parents, au contraire nous l'empruntons à nos enfants.
Nous appartenons à la terre et non l'inverse.
Si l'objectif de notre civilisation est la réussite économique celui des kogis, des aborigènes ou de toute autre société première est de « maintenir l'équilibre du monde ».
et si pour notre société l'ordre cosmique, l'ordre écosystémique et l'ordre social sont des concepts bien distincts pour eux c'est une seule et même réalité.
"L'homme traditionnel savait que le monde est un, organisé selon un certain ordre et une certaine hierarchie et que tous les etres vivants qui l'habitent sont étroitement interdépendants et coopérent pour lui donner sa stabilité et son intégrité"
D'après l'anthropologue W.E. Stenner " Depuis au moins 30000 ans l'ethos australien semble être la constance, la symétrie, l'équilibre, la régularité. Il n'y a guère de compétition pour le pouvoir, aucune rivalité pour une place ou une fonction. La notion formelle de chef n'existe pas. Ils ne se battent pas pour la terre, pas d'invasion, personne n'est réduit en esclavage".
  Ils appellent notre monde, le monde mutant parce-que nous avons divergé de la voie commune au reste du monde vivant, nous enfreignons l'ordre naturel nécessaire au maintien de la stabilité de la biosphere et donc à l'abondance des ressources.    
http://www.amazon.fr/Message-hommes-vrais-monde-mutant/dp/2290339911
Les kogis eux, nous ont appelé les « petits frères » parce que comme enfants en bas âge nous n'imaginons pas que le reste de du vivant puisse avoir une raison de d'être autre que celle de nous servir… parce que consacrer une existence à l'accumulation d'objets dans un monde que nous traversons seulement, leur semble lié à un manque de maturité.
Cette perception du monde est issue d'une connaissance profonde de la réalité sous tendant le monde physique.
Il faut savoir que les guides spirituels kogis, les mamas, passent 8 années d'initiation dans l'obscurité pour avoir une connaissance empirique d'Aluna, ce que les aborigènes appellent "le temps des rêves"
Comme de nombreuses sociétés matriarcales disparues, ils ont une relation symbiotique à la terre : une intuition les reliant à la biosphère comme nos cellules sont reliées à notre corps.


Leur humilité, leur respect et leur dévouement pour la vie découlent peut être de cette expérience de "communication totale" avec le reste du vivant : un sentiment d'intégration totale dans l'unité du cosmos. http://www.nouvellescles.com/imprimersans.php3?id_article=1873&nom_site=Site%20de%20Nouvelles%20Cl%E9s&url_site=http://www.nouvellescles.com



Le Le tao des Chinois, le Dharma des bouddhistes ou le Maat des anciens Egyptiens sont tous des concepts qui expriment ce même ordre naturel dans lequel l'homme à une fonction homeotélique. Ils s'inspirent de cet ordre pour vivre en harmonie avec leur propre corps, avec leurs semblables et avec des systèmes plus larges tel que leur communauté biologique.

Il est intéressant de noter que l'apparition de ces mouvements sociaux réhabilitant cette vision chtonienne du monde soit corrélée avec l'apparition d'un nouveau paradigme scientifique se dirigeant vers les mêmes conclusions, évoluant d'une interprétation mécaniste/réductionniste du monde vers une vision holistique/systémique, ce qui veut dire que de plus en plus le scientifique comprennent qu'ils ne pourront réellement connaître le tout (l'univers) en isolant ses parties constitutives dans un laboratoire parce que ces parties qu'elles soient inanimées ou animées, qu'elles soient des particules de matière ou des primates "font parties d'un système plus vaste lui même faisant partie d'un système encore plus vaste dans lesquels tout est lié et s'influence mutuellement. Les parties ayant une influencent sur le tout comme le tout influence les parties afin qu'elles restent dans un état d'équilibre dont l'équilibre du tout dépend": Une complexité défiant toute imagination et renvoyant la science toute puissante vers un nouvel age de Pierre.
http://www.decitre.fr/livres/Les-Connexions-invisibles.aspx/9782268050799 visions 2-Scientific


1-Ecology et la théorie « Gaia »

La « théorie Gaïa» (du nom de la « déesse de la terre Grecque ")a été formulée par James Lovelock en 1970 mais réellement accepté en 2001 lors de la Déclaration d'Amsterdam par une majorité de la communauté scientifique sur le changement climatique reconnaissant la terre comme un « système qui se comporte comme un système unique, autorégulé, composé d'éléments physiques, chimiques, biologiques et humains »: la lithosphère (la terre) le biosphère (communauté biologique) et l'atmosphère, agissant de concert dans le but de maintenir un climat et une structure chimique appropriés à la vie.
Comment pourrait-on expliquer autrement que depuis le début de la vie, il y a 2 milliards d'années la chaleur du soleil ayant augmenté de 30 % , la température de la terre soit restée stable ?

"Toute la gamme de la matière vivante de la planète, depuis les baleines jusqu'au virus, depuis les chênes jusqu'aux algues, peut être considérée comme une seule entité vivante, capable de manipuler l'atmospère terrestre pour l'adapter à ses besoins généraux et douée de facultés et de pouvoirs bien supérieurs à ceux de ses parties constitutives"
Depuis la bactérie unicellulaire à l'origine de la vie jusqu'au mélange inextricable des neurones qui composent le cerveau humain l'énergie qui régit la vie est en quête perpétuelle de perfection, recréant des écosystèmes et des formes de vies chaque fois plus complexes et spécialisées, la compétition laissant progressivement la place à la coopération pour se stabiliser dans un optimum climacique : Un stade dans lequel "l'écosystème est capable de maintenir son milieu interne stable malgré les variations causées par les changements du milieu extérieur ou intérieur”

Tel un organisme il pourra résister aux changements de température, aux agressions de virus etc... avec la différence que son niveau d'intégration est beaucoup plus sommaire que celui d'un organisme vivant classique.
En conséquence, ce sont la diversité génétique et la bonne circulation des flux qui assurent les interconnexions nécessaires à la stabilité et donc à l’équilibre des écosystèmes :

En éliminant les maillons de la chaîne avec la déforestation incontrôlée, la pollution ou le développement des organismes génétiquement modifiés, l'homme sème des déséquilibres, qui se démultiplient, comme des ondes répercutant le choc d’une pierre jetée dans un lac.
Et si les mécanismes d'autorégulation nous protègent encore , nous atteindrons forcément le seuil à partir duquel nous assisterons à un emballement explosif.




2- La physique et la théorie des cordes


 
Fritjoff Capra dans son livre “le tao de la Physique” nous a fait redécouvrir cette approche holistique du monde a travers l’avènement de la mécanique quantique venue bouleverser tous les paramètres de la physique classique  de Newton. 
La théorie des cordes, ou « théorie du tout », plus récente, unifiant au sein d’une même théorie, les forces régissant l’immensément grand et l’immensément petit. concepts tels que la téléportation, ou le voyage dans le temps sont des réalités qui devenant probables explosent littéralement nos vues mécanistes de l'univers. 






 Si dans sa forme la plus dense, "la matière peut être appréhendée de façon déterministe (à partir d'un paramètre, on peut déterminer avec certitude les autres associés) et réductionniste (le tout est la somme de chacune des parties constituant cet ensemble), dans sa forme la plus subtile, cette même matière se comporte de manière probabiliste(on ne peut jamais déterminer avec certitude ce qui arrivera à une chose en particulier) et organique ( l'univers est un ensemble ou tout est interconnecté et s'influence mutuellement)
cf "la toile de la vie " de Fritjoff Capra
http://www.amazon.fr/Toile-vie-nouvelle-interpr%C3%A9tation-scientifique/dp/2268046214


Dans ce monde quantique, le temps et l'espace, fondements de notre monde physique, sont remplacés par un concept tout autre, celui d'enchevêtrement quantique.
Dans cet enchevêtrement, "tout se touche partout et tout le temps", a tel point que lorsqu'on modifie un objet, l'ensemble de l'univers s'en trouve affecté au même moment, instantanément.
L'observateur, par sa simple présence, influence le comportement des particules comme si la conscience en tant que champs d'énergie interférait avec le champ d'énergie des particules.
S’il s’attend à voir des particules, les éléments quantiques qu’il manipule se comportent comme des particules. S’il s’attend à mesurer plutôt des ondes, les éléments quantiques se comportent comme des vagues.
Les expériences du professeur Emoto nous montre bien que nos émotions dirigées sur des molécules d'eau changent leur structure. Si l’on envoie des pensées positives vers l'eau, elle se cristalise dans des formes aussi harmonieuses qu’esthétiques mais si l’on a des pensées négatives c’est l’inverse qui se produit. Cf :  L'eau, mémoire de nos émotions » http://www.bionaturo.fr/video/video/show?id=2238554%3AVideo%3A30520&xgs=1


Ci dessous un photo de l'eau du barrage de Fujuiwara  et ensuite la même eau après une prière, c'est a dire une concentration dirigée sur l'eau inspirée de concepts tels que la gratitude, l'amour

Le livre "la vie secrete des plantes" prouve que les plantes sont des etres conscients  a travers des experiences le raccordement des feuilles a un galvanometre.
Dès lors, l'idée que l'énergie qui sous tend tout évènement physique dans l'univers soit vivante et consciente ne semble plus aussi saugrenue.
Après tous nous savons déjà qu'une émotion est un évènement physique puisqu'elle se traduit par des messages chimiques et comme la théorie des cordes l'a prouvé, les seules différences entre particules de matière et particule de force (gravité, force électromagnétique) résident dans leur charge et leur masse.
Le film « priviledged planet » nous rappelle que cet équilibre, en combinant 20 facteurs différents tous condition si ne qua non du maintien de la vie sur terre (distance du soleil, la taille des plaques tectoniques, la taille de la terre, la composition de l’atmosphère et sa taille etc.) a seulement une probabilité de 1/1 000 000 000 000 000 de se produire dans l'univers.
Le film  " Ce qu’enstein ne savait pas encore »  estime aussi au nombre de 20 les constantes fondamentales qui structurent l’univers. : La masse de l’atome, l’intensité de la gravité, la force électromagnétique etc…. Si l’on modifie même de façon minime l’une de ces valeurs c’est la catastrophe :« http://www.dailymotion.com/video/xd1r7w_einstein-ep-2-theorie-des-cordes-pa_tech
Si la force electromagnétique augmente par exemple, les atomes se repoussent plus fortement et la chaudière nucléaire qui fait briller toutes les étoiles s’arrêtent, et ainsi de suite.. 

3- La biolo gie moléculaire. et le biomimétisme
 Une nouvelle conception du monde, « biocentrique » (centrée sur les besoins de la nature) rompant avec l'« antropocentrisme » (centré sur les besoins de l'homme) a donné naissance à la science de la Biomimique (étymologiquement imiter la vie) en soulignant que la nature a travaillé pendant des millions d'années à résoudre des problèmes de manière efficace et écologique quand l'homo sapiens, lui « exerce » depuis seulement 150000 ans : Ce qui correspondrait aux dernières 60 secondes d'une journée de 24 heures.

Au niveau de la construction elle nous amènera à construire en utilisant des protéines en imitant les escargots qui produisent leur coquille.
Fabriquer des polymères comme les palourdes résistantes à l'humidité et aux forces marémotrices,
Des câbles comme les toiles d’araignées proportionnellement beaucoup plus résistant que l'acier et très élastiques.
Le système de ventilation du bâtiment Eastgate, situé en Harare (Zimbabwe) se base sur les monticules de termites qui maintiennent stable la température intérieure de leurs nids malgré les variations thermiques extrêmes de l'extérieur.
voir "biomimétisme" de jeanine Benyus
 http://www.ted.com/talks/lang/fre_fr/janine_benyus_biomimicry_in_action.html

Comme nous avions adopté la physique Newtonienne ayant des technologies trop rudimentaires pour avoir accès au monde quantique, nous avons adopté la théorie de l'évolution de Darwin n'ayant pas accès à la biologie moléculaire.
Aujourd'hui on se rend compte que la vie dans ses formes les plus subtiles, la vie fonctionne beaucoup plus dans le sens de la coopération-mutualisme que de la compétition-parasistisme. Cf « the rainbow and the worm » de Mae wan ho, généticiste renommée a l'origine de la création de « the institute of science in society » http://www.i-sis.org/
Malheureusement, c'est cette interprétation Darwiniste du monde, selon laquelle seul le mieux adapté survit, qui a façonné notre culture et notre économie.


4 - les dérives de l'économie moderne

Selon Adam Smith, père de l'économie moderne, la recherche de l'intérêt égoiste devait bénéficier à l'intérêt général, or les déséquilibres n'ont fait que s'accentuer , que ce soit d’un point de vue écologique ou social (au niveau planétaire bien sur, puisqu’aujourd’hui les 3 premières fortunes mondiales correspondent au 48 pays les plus pauvres de la planète).























D'autre part, si l'économie moderne est désignée sous le terme "d'économie casino" c'est bien  parce qu'elle est totalement déconnectée de l'économie réelle, et le concept de gestion raisonnée des ressources naturelles lui est totalement étranger.




Ainsi, "l'épuisement du capital naturel » sera d'un point de vue économique considéré comme une aubaine puisque ce qui est rare prend de la valeur mais d'un point de vue social, c'est l'annonce d'une tragédie sans précédent.

Du chaos écologique découle le chaos climatique entrainant le chaos social .
A son tour le chaos social renforce le chaos écologique puisque lorsqu'il s'agit de survivre, on peut oublier tout espoir de gestion raisonnée des ressources. C'est un cercle vicieux.. On coupe ce qu’il reste de forêt pour cuire des aliments qui sont issus de plantes dont l'existence est directement liée a l'existence de la forêt, régulateur hydro climatique.

N'a t-on pas plus a gagner à mettre un terme à la compétition, la base de tous les maux de notre société ? : toutes nos divisions en sont issues : l'envie, la jalousie, la suspicion, l'ambition, l'avarice, le besoin de dominer les autres,
Ces maux sont-il réellement liés à la nature humaine ? Si tel est le cas, pourquoi un enfant kogi adopte t-il la pensée kogi lorsqu'un enfant TV adopte la "pensée unique" ?





Peut-être nous faut-il renouer avec cet objectif commun : Aider la terre et nous avec elle à se refondre dans cet équilibre miraculeux garant de la vie :
C'est une démarche qui coule de source dans la mesure ou ce qui nous inspire est basé sur la realité du monde vivant et non pas sur les dogmes de la société de consommation auxquels nous sommes inconsciemment soumis, victimes de la pression médiatique.

Comme Howard Beale nous le fait remarquer avec un humour cinglant « nous mangeons comme une pub télé, nous nous habillons comme une pub, nous élevons nos enfants comme une pub, nous pensons même comme une pub, c'est de la folie massive» :))).
http://www.youtube.com/watch?v=M4szU19bQVE
Comme disait Goebbels, "Un mensonge répété mille fois devient vérité", on peut le constater chaque jour !!!  mais la roue tourne et les dérives actuelles ainsi que l'abondance de sources d'informations alternatives à travers internet nous permettra peut être de retrouver à temps cette mémoire "originelle" :
Une perception directe, libre du filtre médiatique.
 " L'arbre qui émeut certains jusqu'aux larmes de joie n'est pour d'autres qu'une chose verte en travers du chemin"
"Certains voient la nature ridicule et difforme, d'autres ne la voient même pas... mais aux yeux de l'homme imaginatif, la nature est l'imagination même".
"As a man is, so he sees"
William Blake

la dimension symbolique du bambou : une invitation à la biomimique (science : imiter la nature)?

I-Bambou et Evolution
Le bambou se reproduit de manière asexuelle mais cycliquement quelques espèces vont fleurir simultanément autour de la terre puis « se sacrifier » pour laisser place à une « nouvelle génération » de semences plus riches génétiquement et mieux adaptées à l'écosystème que la génération précédente.

Ce modèle est une représentation fidèle de la manière dont l'énergie qui gouverne la vie fonctionne. Pourrait-on qualifier cette énergie d'intelligente ?

Que dire alors de l'énergie qui contrôle « le monde mutant » ? -comme le qualifie les aborigènes – (message au monde mutant), que dire de ce monde qui se reproduit sur le modèle du cancer, comme débranché du reste de l'organisme, boulimique jusqu'à compromettre l'existence de sa propre famille ?
Comment en seulement 150 ans est-on parvenu à renverser un processus évolutif vieux de milliards d'années.
Notre modèle économique et notre culture tout entière s'inspirent de la loi de la selection  naturelle "seul le plus competitif et le mieux adapté peut prétendre à la survie". Pourtant si l'on regarde ce qu'il reste de notre humanité derrière le manteau de la technologie, on peut se poser quelques questions :)
 Dans la "revanche de Gaia" James Lovelock montre les consequences du déchainement climatique aneantissant non seulement la technologie mais aussi les conditions bio climatique garante de la survie du monde végétal a la base de toute la chaine alimentaire.
  Dans un tout autre registre, la fin du temps Maya ou la fin du kaliyuga Hindou signifierait la complétion d'un cycle : Comme le jour succède à la nuit , l'été à l'hiver, le « big bang » au « big crunch », il annoncerait la transition d'un système yang défini par sa rigidité -son conditionnement matérialiste -vers l'élément yin primordial, plus intuitif, plus relié. On peut rêver :)


I– Bambou et Flexibilité
 Une parabole taoiste décrit la chute d'arbres centenaires paraissant indestructibles quand les forêts de bambous s'inclinent sous la puissance des forces telluriques, naviguent dans les ouragans et dansent dans les tremblements,…

L'analogie inspire une méthode d'être préférant l'acceptation, l'adaptation : le « lacher prise» (une formule zen qui signifie que l'on doit cesser d'être la girouette de ses pensées, émotions, tensions, crispations, négations), pour sortir de la spirale du besoin de tout contrôler, de l'« attachement » (la possessivité qui ternit l'esprit et durcit le coeur)


Il montre qu'on trouve la force véritable dans l'humilité et la faculté d'intégrer
l'« impermanence » (le caractère transitoire des choses, la conviction que rien n'est durable sur ce plan terrestre).


Pourquoi, dès lors, lutter avec autant d'acharnement dans le seul but de posséder ? Pourquoi ne pas laisser glisser les tensions et crispations qui traversent nos existences ? Choisir une voie plus fluide comme celle que nous montre le bambou ? :) 






 III- Bambou et Intégration 


En Asie, le bambou, « vide » à intérieur, symbolise la « vacuité »;  Pour la science moderne ce vid n'est autre que l'énergie quantique.



Les Bouddhistes, décrivaient dans des écrits datant de 2500 ans la composition et le fonctionnement des atomes et de l'univers entier. Cf le livre du Dalai lama « tout l'univers dans un atome »

Pas de microscope ni de télescope mais un outil plus puissant, "le 3ème oeil", l'oeil de shiva nommé aussi le ajna shakra : La maîtrise de la méditation donnant a ll conscience la faculté de se connecter ce qu'ils appellent l'énergie universelle ou la conscience universelle. Un accès direct dans les anales akashiques : Une sorte de disque dur étherique contenant toutes les données de ce qui a existé depuis la nuit des temps.

Certaines tribus d'amazonie ont aussi accès a cette connaissance a travers l'ingestion du Yagé, une plante considérée sacrée . La France pour qui ayant interdit cette plante sur le territoire a paradoxalement financé l'ouverture d'un centre de desintoxication au Pérou basé sur l'utilisation de cette plante .http://www.youtube.com/watch?v=HW1EzhO_GxI

N'entrant pas dans les cases de nos esprits rationnels cette information est impossible a quantifier, a mesurer et donc à traduire en langage scientifique analytique. En conséquence elle est considérée comme un fantasme new age. Pourtant ceux qui ont fait l'expérience de ces états de conscience altérés que ce soit à travers la méditation ou les plantes sacrées n'ont pas le moindre doute quand à la réalité des enseignements qu'ils ont reçu.
Cette information est de nature différente: Elle est symbolique, véhiculée à travers des visions empreintes d'émotion intelligibles à cette partie de notre être qui selon le paradigme scientifique releve de la nevrose. Ce qui n'est pas sans rappeler l'obscurantisme dont font souvent preuve les religions organisées face à des concepts qui remettent en cause leur fondement: Leur hypothèse de départ.

Cette conception de la matière se retrouve aussi chez les hindous : ils appellent « maya », l'illusion de notre existence physique, ainsi nous ne serions finalement pas plus réels que des acteurs d'une pièce de théatre.

Finalement si nos vies n'ont d'autres réalités que celle qu'on veut bien leur donner, pourquoi ne pas opter pour une voie qui servirait ce que nous sommes véritablement comme le font les kogis, plutôt que de servir ce que nous croyons être à ce moment précis de notre histoire ?

Lorsque nous recherchons la sécurité dans le matérialisme et le bien être dans la consommation avec autant de ferveur, c'est peut être parce-que compte tenu de notre vision du monde c'est l'objectif qui nous semble la plus logique. Peut-être que ce que nous recherchons en définitive c'est combler ce sentiment d'isolement, de séparation face au reste de l'existence. Peut-être cherchons nous a fuir des « scénarios » de vie trop vide de sens, trop remplis de tensions. 

IV – Détermination
Paradoxalement, le bambou aussi flexible qu'il puisse paraître compte parmi les espèces les plus« rebelles » du monde végétal : ancré dans la terre comme s'il formait qu’un seul corps avec elle, il semble immuable.

Calfeutré dans son armure de silice c'est le cauchemar des tronçonneuses : Un chaume de coupé : deux pousses activées….
Il résiste jusqu'aux éruptions volcaniques : il est un des premiers végétaux a entamer la recolonisation, perçant le magma sec pour retrouver la lumière.
Ne dit-on pas aussi qu'il a résisté à la bombe d'Hiroshima en compagnie des cafards :).
C'est sans doute une belle source d'inspiration pour transmettre cette volonté de s'accrocher avec la même obstination a ce que le miracle de la vie se perpétue.

Cette faculté du bambou à survivre quelque soit les conditions est considéré aujourd’hui comme un fléau mais dans la conjoncture du 21ème siècle ou les conditions de survie des écosystèmes seront chaque fois plus hostiles, ce défaut pourrait bien devenir une qualité.

fluide comme l'eau, solide comme l'acier, il symbolise l'union des opposés, la puissance fluide à la base de l’enseignement du Tai chi. 


ENGLISH

Symbolic dimension of bamboo: an invitation to biomimic (science: to imitate nature)

I-Evolution

Bamboo reproduces in an asexual way but recurringly some species will simultaneously flower around the earth then “sacrifice themselves » to leave room to a “new generation” of seeds genetically better adapted to the ecosystem that the former generation.
This model is a faithful representation of the way the energy that control life works.
Could one qualify this energy of intelligent?
What to say then about the energy which controls “the mutant world”? that to say this world which reproduces itself on the model of cancer, as disconnected from the rest of the organism, compulsive eater untill compromising the existence of its own family?
How in only 150 years we managed to reverse an evolutionary process, billions of years old. Obviously, there is something we missed in traducing in our economic and cultural models our Darwinist conception of evolution. In a time when life conditions will get harsher and harsher we don't seem to be the best fitted for survival.
In his book, "the Gaia revenge" James Lovelock imagine us at the end of this century, walking in small  groups of survivors in the burning heat toward the Arctic pole.
The end of Maya time or the end of the kaliyuga Hindou could mean the completion of a cycle, As and as the day come after the night, the summer after winter, “big bang” after the “big crunch”. They announce the transition from a yang system defined by its rigidity - its materialist conditioning – towards the yin system, more intuitive, more connected. too good to be true ? ...

II Flexibility

A Taoist parabole describes the fall of centanary trees seeming undestroyable when bamboo forests bow down under the power of the telluric forces, sail in the hurricanes and dance in the earthqaukes … 
The analogy inspires a way of being prefering acceptance, adaptation: “the let go” (a zen formula which means that one must cease to be the muppet of ones thoughts, emotions, tensions, crispations, negations), to leave the spiral of the need to control our surrounding, the “attachment” (the possessivity which tarnishes the spirit and hardens the heart)
It shows that one finds the true force in humility and in the faculty to integrate « impermanency” (transitory character of things, the conviction that nothing is durable on this terrestrial level).
Consequently, why fight with so much eagerness in the aim of possessing? Why not let slip the tensions which cross our existences and choose a more fluid way like the one bamboo shows us ? :)

III Integration

In Asia, bamboo, “empty” inside, symbolizes “vacuity”, the ultimate nature of the universe. A fact confirmed by modern science since we know today that the only matter part of an atom is its nucleon and that it is so small that all the nucleons of our planet glued together wouldn t be bigger then an orange and that even those nucleons aren't really made of matter but of « quantum energy »
The Buddhists, described in 2500 years old writings, the composition and the way atoms works on the image of the whole universe, according to that famous proverb « as above, so below »
Cf Dalai lama's book “all the universe in an atom”

No microscopes nor telescopes but a tool even more powerfull: what we call " the 3rd eye", the eye of shiva, also called the ajna shakra: The mastery of meditation giving them the ability to connect to what they call the universal energy or universal consciousness. A direct access into the akashic anales: A kind of etheric hard drive containing all the data of what existed since the begining of time
This information not being accessible to our rational mind as it is a symbolic information understandable through visions and emotions hardly explainable through words it is often considered by the orthodox science as a new age fantasy.
This conception of matter is also found among the Hindus: they call “Maya”, the illusion of our physical existence like if we were finally no more real than the actors of a play.
That could mean that our lives have no other realities than the one we want to give it.
So, why not choose a way which would serve what we are truly as the kogis do rather than to serve what we believe we are at this precise time of our history? Aren't we more then mere consumers ?
When we seek safety in the materialism and the well being in consumption with so much enthusiasm, It could be because taking into account our vision of the world, this is the objective which seems to us the most logical.
Perhaps what we seek ultimately, is to compensate this feeling of « ice-olation », of separation with the rest of existence. Perhaps we're trying to find a relief from our life “scenarios” becoming too meaningless or too filled with tensions.

IV - Determination

Paradoxically, bamboo, as “detached” as it can appear counts among the most “rebellious” species of our vegetable world: anchored in the ground like if it formed with it a unic body, it seems immutable.
Protected (blocked up) in its silica armour, it is the nightmare of the slicers: one culm down, two shoots activated….
It resists until volcanic eruptions: it is one of the first plants to start recolonization, piercing the dry magma to find the light.
One does not say also that it resisted the bomb of Hiroshima in company of the cockroaches ? :).
It's undoubtedly a beautiful source of inspiration to transmit this will to hang on with the same obstinacy so that life miracle goes on.
This faculty of bamboo to survive the harshest conditions is regarded today as a plague but as we'll be facing the 21st century ecological disaster, when the survival conditions of the ecosystems will become more and more hostile, this defect could well become a quality.
Fluid like water, solid like steel, it symbolizes the union of the opposites reminding the fluid power at the base of the Tai chi teaching.





ESPANOL

 La dimensión simbólica del bambú: una invitación a la « biomimica 
 



  1. 1. Evolución 
     
    El bambú se reproduce de manera asexual pero cíclicamente algunas especies van a florecer simultáneamente alrededor de la tierra y luego extinguirse para dejar el lugar a una “nueva generación” de semillas más ricas genéticamente y mejor adaptada al ecosistema que la generación anterior. 
    Este modelo es una fiel representación de la manera en que la energía que controla la vida funciona. Se podría calificar esta energía de inteligente? 
    Que decir entonces de la energía que controla el “mundo mutante”? - como lo califica los aborígenes - que decir de este mundo que se reproduce sobre el modelo del cáncer, tal como desconectado del resto del organismo, bulímico hasta comprometer la existencia de su propia familia? 

    Como el hombre consiguió en apenas 150 años reversar el proceso de evolución de la tierra. Oviamente, si appliqcando a nuestra cultura la teoria Darwinista de la evolucion algo no entendimos.
    Sera que la raza humana va a seguir, sin saberlo, el ejemplo de los bambúes gregarios y extinguirse para dejar atrás de ella una nueva cultura mejor adaptada al paso hacia la era acuariana?

El fin del tiempo Maya significaría la realización de un ciclo, anunciando la transición de un sistema yang definido por su rigidez - su acondicionamiento materialista - hacia el elemento yin primordial, más intuitivo, más armonioso. 
Como el día sucede a la noche, el verano al invierno, el « big bang » al « big crunch ». 
Podemos sonar :)
 
2. La flexibilidad
 
Una parábola taoísta describe la caída de árboles centenarios que parecen indestructibles cuando los bosques de bambúes se inclinan bajo la potencia de las fuerzas telúricas, navegan en los huracanes y bailan en los temblores… 
 
La analogía inspira un método de ser prefiriendo la aceptación, la adaptación: el «soltar» ( una formula zen que significa que uno debe dejar de ser el títere de sus pensamientos, emociones, tensiones, crispaciones, negaciones), para salir de la rueda del control o del «apego» (el aferro que oscurece la mente y endurece el corazón): emociones vinculadas al antropocentrismo. 

 Muestra que se encuentra la fuerza verdadera a través de la humildad y la facultad de uno, a integrar la «impermanencia » (la transitoriedad de las cosa, la convicción que nada es duradero en este plano terrenal).
Porqué entonces seguir pegándose con tanta fuerza con el único fin de poseer? Por qué no dejar deslizar las tensiones y crispaciones que cruzan nuestras existencias? Porque no elegir una vía más fluida como la que nos ensena el bambú.






  1. 3.Integración
     
    En Asia, el bambú, “vacío” en el interior, simboliza la “vacuidad”, lo que en lenguaje científico se refiere a “la energía cuántica”, la realidad ultima de la materia.
    En efecto en su forma más sutil, la materia se comporta de manera probabilista (no se puede nunca determinar con certeza lo que llegará a una cosa en particular) y orgánica ( el Universo es un conjunto donde todo esta interconectado y se influencia mutuamente).
    Ver " la tela del vie" de Fritjoff Capra 


     
    Los budistas, describían en unos escritos datando de 2500 años la composición y el funcionamiento de los átomos y del universo entero. «El microcosmos como el reflejo del macrocosmos »1
No microscopio, ni telescopio pero una herramienta más poderosa todavía, el tercer ojo o el shakra ajna: la maestría de la meditación dando a la consciencia la facultad de conectarse a lo que llaman la energía universal o la consciencia universal. 
Un acceso directo en las «anales akashiques»: Una clase de disco duro etérico que contiene todos los datos de lo que ha existido desde el big bang 
Algunas tribus de Amazonia tienen también acceso a este conocimiento a través de la ingestión del Yagé, una planta designada como sagrada. 
Francia financio la apertura de un centro de desintoxicación en el Perú basado en la utilización de esta planta2

Esta concepción de la materia se encuentra también en lo que los hindúes denominan “Maya”, la ilusión de nuestra existencia física: Según ellos, no seríamos finalmente más reales que los protagonistas de una obra teatral. 
Si nuestras vidas no tienen otras realidades que aquéllas que se quiere bien darles porque no escoger una vía que sirve mejor a lo que somos en realidad como lo hacen los kogis más que de servir lo que creemos ser en este momento preciso de nuestra historia? 
Cuando buscamos la seguridad en el materialismo y el bienestar en el consumo; tanta fuerza puede ser porque tomando en cuenta nuestra visión del mundo es el objetivo que nos parece el más lógico. 
Quizá lo que buscamos en definitiva es intentar huir de unos “escenarios” tan estresantes y enajenantes, colmar este sentimiento de aislamiento, de separación ante el resto de la existence


  1. 4. Perseverancia

    es paradójico que el bambú tan “relajado y soltado” cuente entre las especies “más rebeldes” del mundo vegetal: anclado en la tierra como si formara con ella un cuerpo único, parece inmutable. 
    Encerrado en su armadura de silicio es la pesadilla de las moto sierras.
    Un tronco cortado: dos renuevos activados….
    Hasta las erupciones volcánicas resisten: es uno de los primeros vegetales que arranca la recolonización, taladrando el magma seco para reencontrar la luz. 
    Dicen que resistió a la bomba de Hiroshima en compañía de las cucarachas. 
    Es sin duda una buena fuente de inspiración para darnos la voluntad de ir adelante con la misma obstinación y perpetuar la vida. 
     
    Fluido como el agua, sólido como el acero, el bambú simboliza la unión de los contrarios, la potencia fluida que es la base de la enseñanza del Tai chi. 
     
1 Véase el libro del Dalai lama “todo el universo en un átomo”
2 http://informateypiensa.blogspot.com/2009/03/ayahuasca-la-serpiente-y-yo.html

ENGLISH 


“We destroy the natural world on which human survival depends at an amazing speed:
The forests are cut down, the marshes drained, the coral reefs torn off, the arable lands eroded, salinized, desertified, covered with concrete. Pollution is generalized, sources, brooks, rivers, estuaries, seas and oceans, the air we breathe, the food we eat, nothing is spared.
Almost all the creatures carry traces of agricultural or industrial chemicals in their fabric, among which good number are carcinogenic or mutagen. Tens of thousands species disappear each year, the ozone layer and the climate are modified, the magnetic field faded”
Teddy Golsmith " an ecological world vision »

« The earth agonize » however as if we were not physically related to its destiny we do not manage to change of « cape », something we would do without doubt if we were facing our own agony.
We have to note that ecology is still considered on the basis of an analysis costs/benefit with a distance and a very scientific detachment.
The solution adopted in Copenhagen to solve the global warming is very significant : The development of a CO2 trade, the "cap and trade" has been imposed through the powerfull lobbying of the largest financial American institutions such as Goldman and Sachs.
After the hedges funds, the subprimes, the story of the biggest financial bubble of all times is on ecoloinfo.com/2009/12/01/the-story-of-cap-and-trade-pourquoi-on-ne-peut-resoudre-un-probleme-avec-la-logique-qui-l%E2%80%99a-cree/
As an answer to this " out of subject", Evo Morales, president of Bolivia launch a few days later the « WORLD CONFERENCE OF PEOPLE ON CLIMATE CHANGE AND THE RIGHTS OF THE MOTHER EARTH »

The concept of the « Mother Earth » is very present in South America: It carries this emotional load which seems to be a necessary path to the establishment of a true ecological reform of the world.
If in Europe our environment is relatively saved thanks to firm regulations and high production costs, this is not the case in Amazonia or it should be recalled that every 4 seconds, the equivalent of a football field of forest disappears.
http://lsjinfo.free.fr/barla/bresil/amazonie_deforestation.pdf
Thus, as the indigenous and altermondialists movements grow bigger through the development of the alliance of the ALBA countries and of the " world social forum " created in 2001 in Porto Alegre as an answer to the " World Economic Forum" of Davos
http://www.cadtm.org/Le-rebond-du-Forum-social-mondia
this chtonian world vision is getting democratized, building up slowly a real hope that "another world is possible".
Besides, if we consider the history of humanity, our conception of the earth and the universe as physical realities separated from us is specific to our Occidental culture but the most modern scientific discoveries as well as the oldest traditions reveal us a very different reality.

1Chtonian vision

For the kogis, the last alive precolombian ethnic group living in the Nevada Sierra in Colombia, the agony of the earth is their own agony, the compassion they experience is as real as that which one could experience for a living being.
It is the same for each animal they kill to the point of practising a ritual to thank it for offering itself to them as they will also offer themselves to the ecosystem one day.

According to these traditions, we don't inherit the earth from our parents, on the contrary we borrow from our children.
We belong to the earth and not the opposite.
If the objective of our civilization is the economic success that of the kogis, the aboriginals and many others is “to maintain the world balance”.
If our most respected people are the richest one the most respected people among the old north american tribe practising the potlatch are the most generous ones.
 mailto:http://www.kwakiutl.bc.ca/culture/potlatch.htm
« In our culture, the natural order and the social order are quite distinct concepts but for the tribal man it is a unique order ».
« The traditional man knew that the world is one, organized according to a certain order and a certain hierarchy and that all living beings are narrowly interdependent and cooperate to give it its stability and its intégrity"
From the point of view of anthropologist W.E. Stenner " Since at least 30000 years, the Australian ethos seems to be constancy, symmetry, balance, regularity. There is hardly any competition for power, any rivalty for a position or a function. Formal concept of chief do not exist.
They do not fight for the land, no invasion, nobody is put in slavery ». Even their wars are ritualized so it stops when the first person dies.
They call our world, « the mutant world » because we diverged from the direction followed by all living systems, breaking the natural order source of natural ressource abundance http://www.amazon.fr/Message-hommes-vrais-monde-mutant/dp/2290339911
The kogis, them, called us the “little brothers” because like infants we are not able to imagine that
the rest of living things can have a reason to be other than that to be useful to us…
because to devote an existence to the accumulation of objects in a world we only cross, seems to them related to a lack of maturity.
This perception of the world is the result of a major knowledge of reality under holding the physical world. Indeed, the kogi spiritual guides, the mamas, spend 8 years of initiation in the dark to have an empirical knowledge of Aluna, which the aboriginals call " the dreamtime".
Like many disappeared matriarcal cultures, they have a symbiotic relation with the earth: an intuition connecting them to the biosphere as our cells are connected to our body.
Their humility, their respect and their devotion to life could be the résult of this experiment of "total communication" with life : a feeling of total integration in the cosmos unity. http://www.nouvellescles.com/imprimersans.php3?id_article=1873&nom_site=Site%20de%20Nouvelles%20Cl%E9s&url_site=http://www.nouvellescles.com
The Tao fot the chinese, the dharma for the buddhist or the maat for the egyptian
are all concepts that express this same natural order, this unique earth system in which people have a specific function necessary to the maintenance of the whole specific order. It shows them the way they should follow to live in harmony with themselves, with their social community and with wider systems like their biological community.


It is interesting to note that the emergence of these social movements rehabilitating the chtonian world vision is correlated with the emergence of a new scientific paradigm going toward the same conclusion, evolving from a mechanist/reductionist interpretation of the world to a holistic/systemic vision, meaning that more and more scientist understand that we can't know the whole only by isolating its constitutive parts in a laboratory because those parts, « dead » or alive, particules or monkeys are systems part of a larger system, part of a larger system, going from the particule to the universe itself... where everything is interconnected and have mutual influence:. A complexity defying all imagination and bringing science back to some kind of stoneage level.
http://www.decitre.fr/livres/Les-Connexions-invisibles.aspx/9782268050799


2-Scientific visions

a-ecology and the Gaia theory (the greek « earth goddess »)

The “Gaïa theory” has been formulated by James Lovelock in 1970 but largely accepted in 2001 in the Déclaration of Amsterdam by a majority of the scientific community on climate change as « a system that behave like a unique system, autoregulated, composed with physical, chemical, biological and human elements ».
It gathers the lithosphère (the ground) the biosphère (living organisms) and the atmosphère, all interacting to maintain its climate and chemical structure suitable to life.
It is breathtaking to realize that since the beginning of life, 2 billion years ago the sun heat has increased by 30 % while the earth temperature stayed in the same range.
Since the unicellular bacterium at the origin of life until the inextricable mixture of the neurons which compose the human brain, the energy which governs life is in perpetual search of perfection, recreating ecosystems and forms of life each time more complex and specialized so competition gradually leaves the spot to co-operation:
The succession eventually stabilizing itself in an climacic optimum : A stage in which " the ecosystem is able to maintain its internal medium stable in spite of the variations caused by the changes of the external and interior medium” : like an organism it can be both resistant to temperature change, to virus agression etc with the difference that its level of integration is much lower then the one of a common living
organism..

Consequently,if genetic diversity and its interconnections insure the balance of the ecosystems, by eliminating the chain elements with uncontrolled deforestation, pollution or development of the genetically modified organizations, man sows imbalances, which multiplicate like waves reflecting the shock of a stone thrown into a lake.
And if the self regulation mechanisms still protect us, we will at some point reach the pointbreak from which the positive retroaction will unfold in such a way that heat will make life only possible in restricted areas like the artic zone.

b- The physics and the string theory
Lately, the string theory, or “theory of the whole”, unifying within the same theory, the forces governing the immensely large and the immensely small through 11 parallel dimensions, concepts such as teleportation, or time travel are realities becoming acceptable exploding totally our mechanist views of the universe.
In 1975, Fritjoff Capra in its book “the Tao of Physics” made us rediscover this holistic approach of the world through the advent of quantum mechanics coming to upset all the parameters of the traditional physics of Newton.
In this quantum world, time and space, bases of our physical world, are replaced by a concept very different, that of quantum tangle. In this tangle, " all is touching all, everywhere and all the time " , to such an extent, that « when one modifies an object, the whole universe gets affected instantaneously »
The observer, by its simple presence, influences the behavior of the particles like if the conscience as fields of energy interfered with the field of energy of the particles.
If he expects to see particles, the quantum elements that it handles behave like particles, if he expects to measure wave, the quantum elements behave like waves.
The experiments of professor Emoto shows us well that our emotions directed on water molecules change their structure.
If one sends positive thoughts towards water, it crystallizes in forms as harmonious as aesthetic but if one send negative thoughts it is has a reverse effect.
Cf: « water, memory of our emotions »
Below a photograph of the water in the Fujuiwara dam and then the same water after a prayer, or let's say after a concentration directed on water inspired on concepts such as gratitude or love. 


Consequently, the idea that energy which under holds any physical event in the universe is alive and conscious does not seem that absurd anymore.
After all we already know that an emotion is a physical event as it is generating chemical emissions from our bodies and as the string theory has proven it, the only differences between matter particles and force particles (gravitation, electromagnetic force, strong and weak interaction) are in their charge and their mass.

The film “priviledged planet” reminds us that this balance, by combining 20 different factors all condition si ne qua non of the maintenance of life on earth (size of the tectonic plates, size of the planet, the composition of the atmosphere and its size etc) has only 1 probability out of 1 000.000.000 000.000 to occur in the universe.
The movie " What enstein did not know yet” also estimates that 20 fundamental constants structure the universe. : Mass of the atom, intensity of gravity, electromagnetic force etc…. If one of those forces modifies itself even in a tiny way it is the catastrophe: “http://www.dailymotion.com/video/xd1r7w_einstein-ep-2-theorie-des-cordes-pa_tech
If the electromagnetic force increases for example, the atoms are more strongly pushed back and the nuclear boiler which makes all the stars shine stops, and so on.

3- The molecular biologie. and biomimics

A new conception of the world, “biocentric” (centered on the needs of nature) breaking with the current “antropocentrism” (centered on the needs of man) gave birth to the science of Biomimics (étymologically « to imitate life ») by stressing that nature worked during million years to solve problems efficiently and ecologically when the homo sapiens, has been on this earth for only 150000 years: That would correspond to the last seconds of a 24 hours day.
In the building sector, it will lead us to build by using proteins by imitating snails which produce their shell.

To manufacture polymers like the clams, resistant to moisture and to the tidal forces, Cables like spiderwebs proportionally much more resistant than steel and very elastic.
The ventilation system of the Eastgate building, located in Harare (Zimbabwe) based on the example of monticules of termites which maintain stable the interior temperature of their nests in spite of the outside extreme thermal variations..
Cf " biomimics" from jeanine Benyus http://www.ted.com/talks/lang/fre_fr/janine_benyus_biomimicry_in_action.html
As Newtonian physics had too rudimentary technologies to have access to the quantum world, we adopted the Darwin theory of evolution base on mere competition not having access to molecular biology.
Today we realize that in its most subtle forms, life functions much more in the direction of co-operation-mutualism then competition-parasistisme.
Cf “the rainbow and the worm » from Mae wan Ho, famous geneticist founder of “the institute of science in society” http://www.i-sis.org/
Unfortunately, this Darwinist interpretation of the world, according to which only the fittest survives, modeled our culture and our economy.

4 - drifts of modern economy

According to Adam Smith, father of modern economy, the search for egoistic interest was to profit the general interest, but since then, imbalances only got worse on the ecological as well as the social level : today the first 3 world fortunes correspond to the 48 poorest countries of the planet.
if modern economy is called today « the casino economy » it is because it got completely disconnected from real economy, and the concept of reasoned management of the natural resources is completely foreign to it.

The exhaustion of natural capital is from that economic point of view regarded as a great opportunity since what is rare becomes valuable but from an ecological and social point of view, this is the announcement of a tragedy without precedent.
From ecological chaos rises climatic chaos then social chaos. In turn, social chaos reinforces ecological chaos since when it's about survival, one can forget any hope of reasoned management of the resources.
This is a vicious circle. One cuts what remains of forest to cook food which existence depends directly on the existence of forest, climate and water regulator.
Wouldn t we have more to gain putting a term to competition, the base of all evils in our society ? : all our divisions come from it: envy, jealousy, suspicion, ambition, avarice, need to dominate others.,
Are these evils really related to our human nature?
If that is really the case, why a kogi child adopts the kogi way when a TV child adopts the « unique thought »  ?

Perhaps we should gather again around this common objective: help the earth and us with it to melt ourselves back into this miraculous balance garant of life:
It s an idea that seem evident once our sources of inspiration are based on the reality of the living world and not on the dogmas of consumerism to which we are unconsciously subjected, victims of the media pressure.
As howard beale tells us in his humouristic show « you eat like a tube, you dress like a tube, you raise your children like a tube, you even think like a tube, this is mass madness, you maniacs » :))).
Goebbels used to say, " A lie repeated thousand times becomes truth " , one can notice it everyday !! but the wheel turns and the current drifts and the abundant sources of alternative information through Internet will allow us to find back that « orginal » memory: A direct perception, free from the media filter.

" A tree which moves some to tears of joy is for others a green thing in the middle of our way" « Some see nature as ridiculous and deformed, others do not even see it… but to the eyes of the imaginative man, nature is imagination itself ». " Aa a man is, so he sees" William Blake


ESPANOL


Tomamos cada vez más conciencia que nuestro sistema de producción no es sostenible, “destruye el mundo natural del que depende la supervivencia humana a una velocidad alarmante: Los bosques son talados, los pantanos absorbidos, los arrecifes coralinos arrancados, las tierras agrícolas erosionadas, salinizadas, desertificadas, cubiertas con hormigón. La contaminación se generaliza: fuentes, arroyos, ríos, estuarios, mares y océanos, el aire que respiramos, los alimentos que comemos, nada esta ahorrado. Casi todas las criaturas llevan huellas de productos químicos agrícolas o industriales en su tejido, que en buen número son cancerígenos o mutágenos. 
Decenas de miles de especies desaparecen cada año, la capa de ozono y el clima son modificados, el campo magnético de la tierra alterado”.
Teddy Goldsmith "Una vision ecologica del mundo" 






“La tierra agoniza”, sin embargo como si no estábamos físicamente vinculados a su destino no llegamos a cambiar nuestro estilo de vida, cosa que haríamos totalmente naturalmente si era de nuestra propia agonía que se trataba.
Si se considera la historia de la humanidad, esta concepción de la tierra y el universo como entidades separadas de nosotros es consustancial a nuestra cultura occidental. Tanto las culturas más antiguas que los descubrimientos científicos más modernos nos revelan una realidad muy diferente.

1 Visiones premias

Para las culturas Amerindias como los kogis por ejemplo, la última etnia précolombina viviendo en la Sierra Nevada en Colombia, la agonía de la tierra es su propia agonía y si no sienten el dolor físicamente, la compacion que experimentan es la misma que la que podriamos experimentar para seres vivos.
Lo mismo ocurre con cada animal que matan. Tanto que practican un ritual para agradecerle haberse ofrecido a ellos como se ofrecerán también un día a " Aluna".
Numerosas culturas matriarcales antiguas tenían una relación simbiótica con la tierra, como una intuición conectándolas a la biosfera como nuestras células son conectadas a nuestro cuerpo: su razón de ser se confundía a la de la creación…. 
Según estas tradiciones,
no heredemos la tierra de nuestros padres, al contrario la pidamos prestada a nuestros niños. Pertenecemos a la tierra y no al revés. 

Si el objetivo de nuestra civilización es el éxito económico el de los kogis, la última cultura précolombina de los Andes es
mantener el equilibrio del mundo”. 
Nos llaman los pequeños hermanos ya que como niños en baja edad nosotros no nos imaginamos que el resto de los seres vivientes pueda tener una razón de ser otra que la de servirnos… porque consagrar una existencia a la acumulación de objetos en un mundo transitorio les parece vinculado a una falta de madurez.

Tradiciones orientales

La busqueda del equilibrio es tambien la meta ultima de numerosas tradiciones orientales.
Lo que los budistas llaman «la vía del medio »,

 es el punto de encuentro entre los opuestos, entre el yin y el yang, donde el mundo de la dualidad se derrete en el Uno.
Este punto de equilibrio abre la puerta de la totalidad.

Yoga significa « vincular »: es a través de prácticas físicas que se desarrollan energías que reúnen cuerpo físico y consciencia buscando el punto de transcendencia de la dualidad, el punto de equilibrio.
 

La buena circulacion del chi (energia vital) es para los taoistas la condicion esencial del mantenimiento del equilibrio.

Cuando el flujo energético esta perturbado o un elemento del organismo se daña, el equilibrio se quiebra:
Que sea para el cuerpo, a traves de la acupunctura o por el espacio de vida « el cuerpo mas grande », a traves del Feng shui, el concepto es igual.
Según la medicina China, la enfermedad es la traducción de este desequilibrio. Extrañadamente, es el diagnóstico que corresponde al estado de la tierra y aún más extrañadamente la ciencia valida cada vez más estas concepciones “anticuadas” de la realidad.
La realidad scientifica

La teoría Gaia

En la teoría Gaia, cada vez más reconocida por la comunidad científica, James Lovelock el ecologista pionero, a la origen de la divulgacion de los problemas vinculados a los pesticidas y la destruccion de la capa de ozona, nos muestra que sobre el modelo de un organismo vivo; la vida sobre la tierra es una confluencia de millares de elementos interdependientes que se entre regulan tendiendo perpetuamente hacia el equilibrio.

Desde la bacteria unicelular al origen de la vida, hasta la mezcla inextricable de las neuronas que componen el cerebro humano; la energía que gobierna la vida se encuentra en una cuesta perpetua hacia la perfección, recreando ecosistemas y formas de vida cada vez más complejas que se estabilizan en un “optimum climaxico” (el equilibrio perfecto). Un estadio en el cual « el ecosistema es capaz de mantener su medio interno a pesar de las variaciones causadas por los cambios del medio externo »



En consecuencia, es la diversidad genética y la buena circulación de los flujos que aseguran las interconexiones necesarias a la estabilidad de los ecosistemas: al eliminar los eslabones de la cadena con la deforestación descontrolada, la polución o el desarrollo de los organismos genéticamente modificados,
el hombre siembra desequilibrios que se multiplican, como unas ondas en un lago, después de un golpe en el agua. Solo tenemos una certeza: que mientras más nos alejamos del equilibrio, más violenta será la vuelta al punto zero

2- La physica y teoria de las cuerdas

Hasta Einstein, las ciencias estaban bajo la influencia de la física clásica (newtoniana) determinista (desde un parámetro, se pueden determinar con certeza a los otros asociados) y reduccionista (El todo es la suma de cada una de las partes que constituyen este conjunto). 

El descubrimiento de la mecánica cuántica en particular vino a trastornar todos estos parámetros.
 
A su nivel más sutil, la materia funciona de manera probabilista (no se puede nunca determinar con certeza lo que llegará a una cosa en particular) y orgánica (el Universo es un conjunto donde todo se interconecta y se influencia mutuamente).
 
 
En el mundo cuántico, el tiempo y el espacio, fundamentos de nuestro mundo físico, son sustituidos por un concepto diferente,
el enredo cuántico. 
 
En este enredo,
" todo se toca por todas partes y todo el tiempo”, tanto que cuando se modifica un objeto, el conjunto del universo se encuentra afectado al mismo momento, instantáneamente.

 
Porque las partículas cambian de naturaleza, convirtiéndose de onda a partícula, se designan bajo el término de
ondiculas” 
Si se piensa en el amor, el agua se cristaliza en formas tan armoniosas que estéticas pero si se piensa en el odio es el efecto opuesto que se produce. Véase: L' agua, memoria de nuestras emociones”


Por lo tanto, la idea que la energía que (subraya) bajo tiende todo acontecimiento físico en el universo o sea viva y consciente no parece ya tan absurda.
Según la teoría de las cuerdas, el universo "es uno" : las únicas diferencias entre partículas de materia y partícula de fuerza (gravedad, fuerza electromagnética) residen en su carga y su masa.
 La película " Lo que enstein no sabía aún” considera también que son unos 20 constantes fundamentales que estructuran el universo. : La masa del átomo, la intensidad de la gravedad, la fuerza electromagnética etc….
Si se modifica incluso de manera minima una de estos valores es la catástrofe: “http://www.dailymotion.com/video/xd1r7w_einstein-ep-2-theorie-des-cordes-pa_tech
Si la fuerza electromagnética aumenta por ejemplo, los átomos se rechazan con mayor fuerza y la caldera nuclear que hace brillar todas las estrellas se detienen. Es asi para cada una de estas constantes.
http://video.google.com/videoplay?docid=-6801871376401681616#docid=-4908331614076831716

3- Elegir entre Competición y cooperación 

Es esta nueva concepción « biocentrica » (centrada sobre la biosfera) rompiendo con el « antropocentrismo » (centrado sobre el hombre) que dio luz a la ciencia de la Biomímica (etimológicamente imitar la vida) subrayando que la naturaleza lleva millones de años resolviendo problemas de manera eficiente y ecológica cuando el homo sapiens lleva apenas unos 150000 años: Lo que corresponde a los últimos 60 segundos de un día de 24 horas
Al nivel de la construcción se estudia por ejemplo como construir utilizando proteínas imitando los caracoles produciendo su concha.



Fabricar polímeros como las almejas resistentes al agua y las fuerzas mareomotrices.
Los cables como las telarañas proporcionalmente mucho más resistente que el acero y mucho más flexible.
El sistema de ventilación del edificio Eastgate, ubicado en Harare (Zimbabwe) se basa en los montículos de termitas que mantienen estable la temperatura interior de sus nidos a pesar de las variaciones térmicas extremas del exterior.
 

El potencial futuro es enorme, ya que esta simbiosis entre biología y tecnología sólo se ha aprovechado hasta ahora en un 10%.

Véase “the rainbow and the worm” de Mae wan Ho, généticista famosa a la origen de la creación del “ institute of science in society”



Como adoptamos la física de Newton porque teníamos tecnologías demasiado rudimentarias para tener acceso al mundo cuántico, adoptamos la teoría de la evolución de Darwin por no tener acceso a la biología molecular. 

Hoy en día, se dan cuenta de que la vida en sus formas más sutiles funciona mucho más en el sentido de la cooperación que de la competición
2

Pues naturalmente adoptemos nuestro entendimiento del mundo nuestra cultura y a nuestra economía.


Las derivas de la economia moderna 

 
Según Adam Smith, el padre de la economia moderna, la búsqueda del interés egoísta debía tener una influencia positiva sobre el interés general. Ahora, sin hablar de las divergencias entre ricos y pobres que no pararon carvarse, la biosfera, el apoyo de nuestra supervivencia llego también al desequilibrio el más total.
El resultado fue otro y a nivel global, los desquilibrios solo fueron acentuanse, tanto desde un punto de vista ecológico como social, puesto que hoy las 3 primeras fortunas mundiales corresponden a los 48 países más pobres del planeta.

Por otra parte si la economia moderna se designa bajo el término de " economía casino" es bien porque se desconecto completamente de la economía real, y el concepto de gestión razonada de los recursos naturales les e completamente extranjero.


De un punto de vista económico este caos toma el nombre “de agotamiento del capital natural”. Algunos considerarán este estado de hecho como una ganga puesto que lo que es raro se vuelve más caro, pero para los otros este es el anuncio de una tragedia sin precedentes. 

Del caos ecológico se deriva el caos climático y luego el caos social. A su vez el caos social refuerza el caos ecológico puesto que cuando se trata de sobrevivir no hay más ninguna gestión razonada de los recursos. Es un círculo vicioso.


No habría más que ganar a poner un término a la competición… ¿la base de todos los males de nuestra sociedad?. Todas nuestras divisiones son resultantes: El deseo, los celos, la sospecha, la ambición, la avaricia, la necesidad de dominar a otros.

¿Estos males son realmente vinculados a la naturaleza humana? Si tal es el caso, porqué un niño kogi adopta el pensamiento kogi cuando un niño TV adopta el pensamiento unico ?




Quizá nos es necesario volver a entablar con este objetivo común: Ayudar a la tierra y nosotros con ella a refundirse en este equilibrio milagroso garante de la vida.



Es un planteamiento evidente cuando nuestra imagen de la realidad se basa sobre la realidad del mundo vivo y no sobre los dogmas del mundo consumerista al cual somos inconscientement sujetidos a traves de la perssion meditica.


Como decía Goebbels, " Una mentira repetida mil veces se convierte en verdad", se puede constatarlo cada día!!! pero la rueda rola y con las derivas actuales y con la abundancia de fuentes de información alternativas en la internet puede ser que reencontremos a tiempo nuestra memoria original : 
Una percepcion directa, libre del filtro mediatico.

" El arbol que mueve algunos hasta las lágrimas de alegría es para otros solo una cosa verde en el medio del camino "
" Algunos ven la naturaleza ridícula y deforme, otros, ni la ven… Pero para los ojos del hombre imaginativo, la naturaleza es la imaginación mismo".
" As a man is, so he sees"
William Blake

Traditions Orientales


La recherche de l’équilibre est aussi le but ultime de nombreuses traditions Orientales.
Ce que les Bouddhistes appellent la « voie du milieu »,


c’est le point de rencontre entre les opposés, entre le yin et yang, où le monde de la dualité se dissout dans l'unité primordiale.
Ce point d'équilibre ouvre la porte de l’unification.
Yoga signifie « relier » : C'est la pratique de certaines postures qui génèrent la circulation d'énergies capables de réunir corps physique (la matière) et la conscience cherchant ce même point d’équilibre

La bonne circulation du chi (l'énergie vitale) est pour les taoistes la condition essentielle du maintien de l'équilibre.

Que ce soit pour le corps, à travers l'acupuncture ou pour l'espace de vie, « le plus grand corps », à travers le feng shui, le concept est le même.
Si le flux énergétique est perturbé ou un élément de l'organisme endommagé, l'équilibre est rompu
Selon la médecine Chinoise, la maladie est la traduction de ce déséquilibre.
Etrangement, c'est le diagnostic qui correspond à l'état de la terre et encore plus étrangement la science valide de plus en plus ces conceptions « archaïques » de la réalité.